Londres, fin 1940. La Luftwaffe bombarde sans répit la
capitale de la Grande-Bretagne. C’est le Blitz. Frankie Bard, correspondante
d’une radio américaine, tente de sensibiliser ses compatriotes au conflit. Dans
un petit village du cap Cod, deux femmes écoutent les récits poignants de la
reporter : Iris James, la receveuse des postes, et Emma Fitch, qui attend des
nouvelles de son mari médecin, parti soigner les victimes des bombardements.
Entre le continent épargné et celui que la guerre déchire, les destins de ces
trois femmes s'entremêlent. Ils se lient au sort des populations pilonnées par
la Luftwaffe, à celui des Juifs qui sillonnent les routes en quête d'un
improbable refuge, à celui des hommes qu'elles aiment.
Commentaire:
J’ai voulu lire ce livre car j’en avais entendu parler avec
beaucoup de bien. Mais au fur et à mesure de ma lecture, je me suis rendue
compte que je ne comprenais pas l’engouement qu’il a pu susciter. Sans doute
parce qu’au fond, je n’ai pas saisi le message du roman, si autant qu’il y en
ait un. Que faut-il comprendre de cette histoire : que la vie est une
loterie ? Que notre destin est lié aux hasards ? Je n’ai pas trouvé
de réponses. Conséquences, l’intrigue m’a semblé longue ; les personnages
m’ont agacée, la première étant Frankie Bard. Elle est correspondante d’une
radio américaine et tous les jours, racontent la guerre et ses horreurs. Un
jour, après un bombardement intense, elle apprend que sa colocataire est morte.
Et comme celle-ci s’inquiétait du sort des Juifs en Europe, qu’à cela ne tienne,
elle part aussitôt en Europe et sillonne les routes (ou plutôt les trains) à la
recherche de réfugiés fuyant le nazisme pour les interroger avec un énorme
magnétophone portatif. Au-delà du fait qu’en 1941 ce type d’appareil n’est pas encore
au point (ce que reconnaît son auteur) comment croire que des hommes, des
femmes terrorisés à l’idée d’être arrêtés par les allemands, qui ont tout
quitté pour trouver un endroit sûr, acceptent de parler à une femme se
déclarant journaliste et lui disent haut et fort, devant des témoins, qu’ils
sont juifs ?! Comment croire qu’elle puisse circuler à bord de trains avec
son magnétophone transporté dans une caisse
sans qu’un officier ou un soldat allemand ne l’arrête ou au moins ne
l’interroge ? Et que fait-elle de
ces témoignages ? Rien. J’avoue qu’à ce stade, j’ai cessé de m’intéresser
au sens de ce roman pour l’achever au plus vite.
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