dimanche 22 avril 2018

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Londres, fin 1940. La Luftwaffe bombarde sans répit la capitale de la Grande-Bretagne. C’est le Blitz. Frankie Bard, correspondante d’une radio américaine, tente de sensibiliser ses compatriotes au conflit. Dans un petit village du cap Cod, deux femmes écoutent les récits poignants de la reporter : Iris James, la receveuse des postes, et Emma Fitch, qui attend des nouvelles de son mari médecin, parti soigner les victimes des bombardements. Entre le continent épargné et celui que la guerre déchire, les destins de ces trois femmes s'entremêlent. Ils se lient au sort des populations pilonnées par la Luftwaffe, à celui des Juifs qui sillonnent les routes en quête d'un improbable refuge, à celui des hommes qu'elles aiment.


Commentaire:

J’ai voulu lire ce livre car j’en avais entendu parler avec beaucoup de bien. Mais au fur et à mesure de ma lecture, je me suis rendue compte que je ne comprenais pas l’engouement qu’il a pu susciter. Sans doute parce qu’au fond, je n’ai pas saisi le message du roman, si autant qu’il y en ait un. Que faut-il comprendre de cette histoire : que la vie est une loterie ? Que notre destin est lié aux hasards ? Je n’ai pas trouvé de réponses. Conséquences, l’intrigue m’a semblé longue ; les personnages m’ont agacée, la première étant Frankie Bard. Elle est correspondante d’une radio américaine et tous les jours, racontent la guerre et ses horreurs. Un jour, après un bombardement intense, elle apprend que sa colocataire est morte. Et comme celle-ci s’inquiétait du sort des Juifs en Europe, qu’à cela ne tienne, elle part aussitôt en Europe et sillonne les routes (ou plutôt les trains) à la recherche de réfugiés fuyant le nazisme pour les interroger avec un énorme magnétophone portatif. Au-delà du fait qu’en 1941 ce type d’appareil n’est pas encore au point (ce que reconnaît son auteur) comment croire que des hommes, des femmes terrorisés à l’idée d’être arrêtés par les allemands, qui ont tout quitté pour trouver un endroit sûr, acceptent de parler à une femme se déclarant journaliste et lui disent haut et fort, devant des témoins, qu’ils sont juifs ?! Comment croire qu’elle puisse circuler à bord de trains avec son magnétophone transporté dans une caisse  sans qu’un officier ou un soldat allemand ne l’arrête ou au moins ne l’interroge ?  Et que fait-elle de ces témoignages ? Rien. J’avoue qu’à ce stade, j’ai cessé de m’intéresser au sens de ce roman pour l’achever au plus vite. 

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