jeudi 4 juin 2020

La vallée


Meutres, vengeance, manipulation, folie...

" Je crois que quelqu'un est en train d'agir comme s'il se prenait pour Dieu... "
Un appel au secours au milieu de la nuit.
Une vallée coupée du monde.
Une abbaye pleine de secrets.
Une forêt mystérieuse.
Une série de meurtres épouvantables.
Une population terrifiée qui veut se faire justice.
Un corbeau qui accuse.
Une communauté au bord du chaos.

Commentaire:

Martin Servaz ne s’est jamais remis de l’enlèvement, de la séquestration et de la disparition de Marianne, la mère de son jeune fils. Aussi quand elle l’appelle une nuit, prétendant s’être enfin libérée de ceux qui la détenaient, Martin fonce dans les Pyrénées pour la retrouver. Mais aucune trace d’elle quand il arrive. Par contre, il retrouve Irène Ziegler (vue pour la première fois dans « Glacée ») qui enquête sur deux meurtres horribles, deux hommes assassinés et mutilés de la manière la plus abjecte possible. Martin ne devrait pas s’attarder, mais il ne peut s’empêcher de penser que Marianne est là quelque part et qu’elle a peut-être un lien avec ces meurtres. Puis il ne peut plus partir car la commune est bientôt coupée du monde après un éboulement suspect… Martin, Irène, les habitants comprennent que le Mal est à l’œuvre et que bientôt d’autres paieront.


Comme première lecture de déconfinement, je n’ai pas choisi la légèreté ! Des meurtres épouvantables, des victimes peu recommandables, une psychiatre manipulatrice et inquiétante, des habitants prêts à lyncher le premier suspect possible, des forces de l’ordre qui tâtonnent à la recherche d’un coupable et un  Martin Servaz fragile, voilà les ingrédients de ce roman qui se lit fébrilement. Pour l’apprécier, je pense qu’il faut tout de même avoir lu les précédents livres de l’auteur car on trouve de nombreuses références aux enquêtes de Servaz. 

Nicholas

Héritage, maltraitance, reconstruction, amour...

 Londres, 1844
Muffle de Nicholas Lyon ! Le langage fleuri ne manque pas à l’esprit agité de Mina, quand elle apprend que cet homme – le dernier-né de la lignée Tramayne – veut exercer son droit de succession et lui retirer sa charge d’intendante ainsi que le logis attenant au château où elle réside. Une lubie de ce nouveau duc, qui pense pouvoir la remplacer dans sa fonction dès à présent. Ce qu’il ignore encore, c’est que Mina ne renonce jamais…

Commentaire:

Ne pas tenir compte du résumé qui semble indiquer que le fameux Duc est un être infâme cherchant à renvoyer l’intendante de son château. Ce n’est pas l’intendante qui le hante mais plutôt le château familial et les souvenirs horribles qui y sont liés qui amènent le duc de Tremayne à vouloir s’en débarrasser. Son enfance s’est déroulée dans les coups et la haine d’un père persuadé qu’il n’était qu’un bâtard. Après s’être enfui, avoir vécu des années difficiles, Nicholas s’est fait un nom et une fortune. Il n’a jamais souhaité être duc, s’occuper d’une terre et des hommes et femmes qui y sont attachés. S’il est revenu dans cet horrible endroit c’est pour tout vendre… Mais l’obstination de cette jeune Mina, autoproclamée intendante depuis la mort de son père, va l’amener à changer d’avis.

Le roman oscille entre une intrigue sentimentale très convenue : un duc peut-il épouser une roturière ? Et un drame humain, celui de ce Nicholas, enfant martyrisé pendant des années par un père cruel. Et en fait je ne suis pas vraiment intéressée à la romance mais plutôt à ce jeune duc qui revient se confronter à ses souvenirs. C’est lui qui fait l’intérêt du roman.

Je remercie les Editions Harlequin et Netgalley de m’avoir permis de lire ce roman.