mardi 25 août 2020

Les mariés écossais, tome 6: Vint un highlander

 


Amour, rejet social, famille, solitude...

Écosse, 1758

Si Nichol – l’homme missionné par sa famille pour la surveiller – a accepté de l’accompagner pour qu’elle subtilise le collier qu’on lui a injustement ravi, Maura peut obtenir bien plus de lui. Elle en est persuadée. Peut-être pourrait-elle même se dérober au mariage arrangé que l’horrible famille Garbett entend lui faire accepter en lui signifiant ce qu’elle ressent à son égard ?


Commentaire:

Je remercie tout d’abord les Editions Haper Collins et Netgalley de m’avoir permis de lire le 6è tome de cette série que je suis depuis le début.

Dans cette intrigue, on s’éloigne de la famille MacKenzie pour s’intéresser à des personnages secondaires comme Nicol MacBain (entraperçu dans le précédent tome) et une orpheline Maura Darby, recueillie par son oncle après la mort de ses parents. Maura n’a d’autre défaut que d’être trop belle par rapport à la fille de son oncle, ce qui lui a valu d’être accusée à tort de vouloir séduire le fiancé de sa cousine et d’être expédiée dans la demeure d’un parent de la famille Garbett en attendant le mariage de la dite cousine. Mais comme l’affaire piétine, Garbett fait appel à Nicol MacBain, homme réputé pour ses qualités de négociateur pour réconcilier les fiancés et éloigner définitivement Maura en la mariant au premier venu ou presque. Quand il vient la chercher pour la conduire auprès de son futur époux, Maura lui fausse compagnie pour retourner chez les Garbett qui lui ont volé le seul bien qui lui reste de sa famille, un collier. Ce qui oblige Nicol à la poursuivre et, ensuite, à l’aider car il est touché par cette jeune femme dont personne ne veut et qui lui rappelle sa propre vie.

Ce roman s’attache donc à deux jeunes gens seuls, rejetés par leur famille pour des raisons différentes mais qui les ont condamnés à vivre en ne comptant que sur eux-mêmes. Le rythme est vif, les péripéties s’enchaînent sans trop d’invraisemblance, la romance qui se développe entre eux est jolie. J’ai donc passé un bon moment à lire cette histoire.


lundi 17 août 2020

Les soeurs von Apfel ont disparu

 


Disparition, mort, secret, famille, amitié...

Été 1992, dans une lointaine banlieue de Sydney, en lisière du bush. Un été caniculaire durant lequel une puanteur infecte se dégage du lit de la rivière. Un été que Tikka, onze ans et deux mois, n’a jamais oublié : celui où les soeurs Van Apfel ont disparu.
Les trois filles du pasteur — Hannah, l’aînée, Cordelia, la fantasque, somnambule à ses heures, et la petite Ruth avec son bec-de-lièvre — profitent de l’entracte du spectacle de l’école pour se faire la belle et s’évanouir dans la nature. Le corps de la plus jeune sera retrouvé coincé entre deux rochers…

Vingt ans plus tard, Tikka retourne chez ses parents pour prendre soin de sa grande soeur, malade. Un séjour qui sera l’occasion d’affronter avec elle les fantômes qui les hantent. Leurs amies se sont-elles enfuies pour échapper au joug de leur père ou ont-elles été victimes d’un prédateur ? Y a-t-il la moindre chance pour qu’Hannah et Cordelia soient aujourd’hui toujours en vie ?


Commentaire:

Au vu du résumé, j’ai cru que ce roman déroulerait l’enquête de Tikka, devenue adulte, sur la disparition des sœurs Von Apfel et que le personnage de Tikka irait de révélation en révélation tout en risquant sa vie… C’est vous dire ce qu’un résumé peut faire sur votre imagination débridée ! Car, en fait, le roman n’est rien de tout cela. Il n’ y a pas d’enquête proprement dit, tout juste Tikka apprend-elle quelques informations en interrogeant une vieille voisine sans doute sénile. L’intrigue démarre sur le retour de Tikka chez ses parents soit disant pour s’occuper de sa sœur. Mais dès les premières pages, on comprend qu’elle est obsédée par cette affaire vieille de 20 ans et qu’il ne se passe pas une journée sans qu’elle pense reconnaître dans le profil d’une passante, la figure de Cordélia (la deuxième sœur). L’auteure revient alors sur cet été et peu à peu, à travers des épisodes qui sont survenus avant leur disparition, se dessine peu à peu les raisons pour lesquelles elles ont disparu. Et encore, tout est suggéré, c’est au lecteur de se faire sa vérité.

Inutile donc de chercher de l’action et des péripéties, il n’y en a pas ou si peu. Par contre, il se dégage une atmosphère particulière, un peu étrange. Je ne sais pas pourquoi mais j’ai eu l’impression de retrouver l’ambiance de « Picnic à Hanging Rock », un mystère sans résolution. A découvrir !

Je remercie les Editions Presses de La Cité et Netgalley de m’avoir permis de découvrir cette auteure.