vendredi 23 avril 2021

Si longue soit la nuit


Lycée, adolescents, cauchemar, accident, subconscience, coma...

Ils sont cinq. Cinq lycéens regroupés en pleine nuit, dans leur campus désert, sans aucun souvenir de comment ils sont arrivés là. D'étranges aurores boréales illuminent le ciel, et les eaux du Potomac semblent monter dangereusement...
Mais ils ne peuvent pas sortir. Toutes les portes sont bloquées.
Qui viendra les aider ?
D'autant qu'ils ne sont pas tout à fait seuls. Une créature rôde au milieu d'eux, les pourchassant sans relâche.
L'heure est-elle à la vérité... ou au massacre ?

Commentaire:

Un grand merci d’abord aux Editions Fleurus et à Netgalley pour m’avoir permis de lire ce roman adressé aux plus jeunes.

Cinq adolescents que tout sépare se retrouvent dans leur lycée la nuit. Impossible de sortir, impossible de téléphoner, impossible de se rappeler ce qu’ils font là. Mais déjà les dangers les guettent, les eaux du Potomac montent et ils doivent se réfugier au premier puis au second étage, échapper à une sorte de monstre gluant et tenter de comprendre pourquoi les lumières s’éteignent peu à peu. Pour s’en sortir, la seule possibilité est de s’unir et de se faire confiance.

Si j’ai compris rapidement la raison pour laquelle ils se retrouvent au lycée, j’ai beaucoup aimé cette intrigue, bien rythmée, à l’ambiance tout à la fois fantastique (l’auteur fait des clins d’œil appuyés à l’œuvre de Stephen King ) tout en étant réaliste : les 5 adolescents ont des secrets et des tourments qui les empêchent d’avancer. Un très bon moment de lecture.



 

mercredi 21 avril 2021

Du bruit dans la nuit

 


Meurtres, machination, folie, surnaturel...

Paul, professeur d’université, n’est plus que l’ombre de lui-même après avoir été témoin d’une scène macabre, huit mois plus tôt. Atteint de stress post-traumatique, il ne parvient pas à renouer avec une vie normale. Pour l’y aider, sa femme l’encourage à coucher sur le papier les pensées qui le rongent et lui offre une machine à écrire. Mais bientôt, ce sont d’étranges bruits qui hantent les nuits de Paul, et qu’il semble seul à entendre : le clac-clac répétitif de la machine qui tape seule et lui livre, au matin, des messages inquiétants…
Démence ? Paranoïa ? Machination ? Tourmenté par son obsédant souvenir, Paul se voit projeté dans une enquête plus traumatisante que ses pires cauchemars…


Commentaire:

Je tiens d’abord à remercier les Editions Belfond et Netgalley de m’avoir permis de lire ce nouvel opus de Linwood Barclay.

L’intrigue ne se déroule pas à Promise Falls mais à West Haven et met en scène le cauchemar dans lequel se débat un prof de fac, Paul. Huit mois auparavant, Paul a failli être assassiné par un de ses collègues qui essayait de se débarrasser des corps de ses deux maîtresses. Depuis, l’assassin est en prison et Paul essaie de se remettre. Mais ses nuits sont emplies de cauchemars, et ses journées se passent entre rendez-vous avec sa psychologue et des doutes sur sa capacité à se remettre. Bien décidé à reprendre sa vie en mains, Paul décide d’écrire un livre sur Kenneth Hoffman (son ancien collègue). Sa femme qui pense bien faire, lui achète une vieille machine à écrire, une Underwwod qui rejoint le bureau de Paul. Mais bientôt la nuit, Paul est réveillé par le bruit des touches de la machine… Pire le matin, il trouve des messages. Seraient-ce les deux femmes assassinées qui s’expriment ou est-ce seulement Paul qui devient fou ?

A ce stade du roman, autant vous dire que l’histoire de Paul qui me semblait accrocheuse au début, commençait à m’ennuyer. Et je suivais les péripéties sans grand enthousiasme, me demandant par exemple ce que venaient faire certains personnages, notamment un des patients de la psychologue, quand l’auteur a fait opérer à son roman un virage complet qui m’a tellement surprise que j’ai retrouvé mon enthousiasme de départ. Au final un roman agréable à lire et qui surprend.


dimanche 11 avril 2021

L'infirmière d'Hitler


Allemagne, nazisme, guerre, grossesse, résistance...

Dans le camp de concentration où elle officie comme sage-femme, aucune atrocité n'est épargnée à Anke. Dans des conditions impossibles, elle est obligée de mettre au monde des bébés immédiatement arrachés à leurs mères. Quand les S.S. viennent la chercher sur les ordres directs du « Bureau du Führer », Anke craint le pire. Mais elle est conduite dans une luxueuse maison, loin des horreurs de la guerre. Dans le plus grand secret, elle vient d'être recrutée pour mettre au monde le futur bébé d'Eva Braun et d'Adolf Hitler. Écartelée entre son devoir médical et sa haine du régime, la jeune femme vit dans la peur. Elle tombe pourtant amoureuse d'un jeune officier qui travaille là... Mais dans l'enfer de la guerre, alors que la survie est un combat quotidien, peut-on croire en l'avenir ?


Commentaire:

Ne vous fiez pas à ce titre racoleur qui semble indiquer une histoire entre Hitler et une infirmière. En fait il n’en est rien, Hitler ne faisant qu’une fugace apparition dans ce roman. Ce n’est pas non plus véritablement un roman historique étant donné que l’intrigue met en scène la maîtresse d’Hitler, Eva Braun, enceinte de ses œuvres. Anke, le personnage principal, est une sage femme qui a été arrêtée par la Gestapo car elle ne suivait pas les directives médicales en vigueur, en fait elle ne dénonçait pas les bébés nés malingres ou montrant un handicap. D’abord, envoyée dans un camp de concentration pour aider des prisonnières à mettre leur bébé au monde avant de les éliminer, Anke est brutalement sollicité pour se rendre à Berchtesgaden pour s’occuper d’Eva Braun enceinte. D’abord réticente à l’idée d’aider Eva Braun à mettre eu monde le fils ou la fille d’un tyran abject, Anke finit par nouer une relation faite d’empathie avec Eva qui semble bien isolée. Au fur et à mesure que le ventre d’Eva grossit, de plus en plus de gens se montrent intéressé par cette future naissance.

J’ai lu cette histoire après avoir vu sur Babelio des commentaires qui disaient qu’il ne fallait pas se fier au titre. Et effectivement, le roman s’intéresse d’abord au métier de sage-femme, aux soins, aux techniques utilisés par ces femmes pour aider les futures mères à accoucher. Le contexte historique permet à l’auteure d’évoquer ce métier pendant les sombres heures du nazisme et de raconter un aspect très sombre des camps de concentration. Ces pages d’ailleurs sont éprouvantes et bien plus marquantes que celles autour de la personne d’Eva Braun.

Challenge Plumes féminines 2021

 

La saga des Cazalet, tome 3: Confusion

 

Seconde guerre mondiale, mariage, adultère, apprentissage, tristesse, amertume...


Mars 1942. La guerre suit son cours. Sybil vient de succomber au cancer qui la rongeait. Rupert n’a plus donné signe de vie. Le quotidien à Home Place est rythmé par le deuil, les restrictions de nourriture et de chauffage, l’attente de nouvelles à la radio. Polly et Clary ont dix-sept ans et s’installent à Londres pour y trouver du travail. Louise abandonne ses rêves d’actrice pour épouser Michael, officier dans la Marine, qui passe son temps en mer tandis que Louise donne naissance à Sebastien. Rachel, plus que jamais dévouée à ses parents, n’a plus de temps pour sa précieuse amie Sid : leur amour est voué à l’échec. Zoë s’éprend d’un officier américain. Maternité, mariage, amours contrariées et conflit où seuls les hommes partent combattre : dans ce volume qui se clôt sur la victoire finale en mai 1945 et la découverte des camps, l’émancipation toute progressive des femmes est drapée d’un voile tragique.


Commentaire:

Ce troisième tome est à l’image de la très belle couverture du roman mélancolique quand on ne bascule pas dans une tristesse infinie. L’histoire se déroule entre 1942 et la fin de la guerre et nous suivons toujours le destin de la faille Cazalet et notamment celui des femmes. Louise est mariée mais son mariage n’est pas gai, la faute à son extrême jeunesse, à un mari toujours en mission et à une belle-mère autoritaire et envahissante. Pour fuir ce mariage oppressant, elle s’est installée à Londres dans la maison de sa grand-mère et ses deux cousines Clary et Polly l’ont rejointe. Clary espère toujours le retour improbable de son père tandis que Polly se remet difficilement de la mort de sa mère. Elle s’inquiète pour son père, pour ses frères, Simon harcelé dans son école, William trop petit pour comprendre la disparition de leur mère. Elle se raccroche à Archie un ami du père de Clary en qui elle voit plus qu’un ami d’ailleurs mais celui-ci, bien plus âgé qu’elle, ne la voit que comme une jeune parente en quête d’affection. A Home Place, Viola et Zoé continuent à aider la Duche à s’occuper de la demeure où ne restent plus que les très jeunes et les très vieux. Viola se sent vieiliir et  de plus en plus délaissée par son mari, et pour cause, il a installé sa maîtresse dans une maison. Quant à Zoé, elle rencontre un américain avec qui elle va vivre une belle histoire d’amour, une liaison tolérée par la Duche qui ne croit plus dans le retour de son fils Rupert. Mais une liaison hélas tragique !

J’ai beaucoup aimé ce troisième tome, j’ai adoré retrouvé les personnages : on les voit grandir sous nos yeux, changer ou pas (je pense à Edouard, toujours aussi veule), espérer des jours meilleurs, s’effondrer sous le poids du chagrin puis repartir. Comme je le disais au début de cette chronique, il y a beaucoup de tristesse, j’ai eu envie de pleurer plusieurs fois pour Polly et son père ou pour Zoé (un personnage pourtant très superficiel dans le premier tome), une certaine amertume aussi. Des sentiments qui, sans doute, devaient être partagés par de nombreux anglais car la victoire finale n’empêche pas le deuil. Je ne peux que vous conseiller cette saga.

Challenge A travers l’histoire 2021

Challenge Séries 2021 


samedi 10 avril 2021

Murder game

 


Meurtre, vengeance, disparition, enquête, passé, viol...

La première fois que Jemma s’est rendue au manoir de Polskirrin, c’était avec Matt, son époux, pour célébrer le mariage du richissime Lucas Jarrett.
Jamais elle n’oubliera la vue saisissante de cette demeure dominant la mer, perchée sur un éperon de Cornouailles. Jamais, non plus, elle n’oubliera la vue du corps sans vie d’Alex, la sœur du marié, le jour des noces, sur cette plage de galets…
Un an plus tard, les invités sont de retour à Polskirrin, à la demande de Lucas. Pourquoi ce dernier tient-il tant à célébrer le premier anniversaire de ses noces funestes ?
C’est en réalité à une fête macabre qu’il les a conviés, un murder game visant à faire rejouer à chacun son rôle de l’an passé et révéler ainsi la vérité sur la mort d’Alex. Mêmes personnes, mêmes tenues, même repas, mêmes discussions, la nuit qui a vu mourir la
jeune femme se répète dans une mise en scène terrifiante.


Commentaire:

Je remercie tout d’abord les Editions Belfond et Netgalley de m’avoir permis de lire le nouveau roman de Rachel Abbott. J’ai déjà lu des romans de cette auteure notamment « La disparue de Noël » que j’avais beaucoup aimé. Aussi me suis-je laissé tenter par cette intrigue dont le résumé laissait entrapercevoir mystères et révélations fracassantes.

Le roman démarre sur des chapeaux de roue avec une mort suspecte la veille d’un mariage où étaient conviés les amis les plus intimes de Lucas. Dans les quelques heures précédant la mort d’Alex, on sent qu’il existe de nombreux secrets et non-dits entre les personnages présents. Mais on n’a pas le temps d’en savoir plus car la première rupture dans le récit intervient avec l’arrivée de deux inspecteurs, appelés après la découverte du corps d’Alex. Un an plus tard, les mêmes personnes sont invitées par Lucas, une invitation qui tourne au cauchemar puisque Lucas veut les obliger à entrer dans un jeu pervers qui devrait conduire à la vérité : qui a tué Alex ? Coincés dans la villa, obligés de se soumettre aux injonctions tordues de Lucas, Jemma, Matt, Isabel et les autres sont de plus en plus fébriles. Et là deuxième rupture, les inspecteurs reviennent mettre les pieds dans le plat pour une histoire de disparition. Une jeune femme a disparu au moment de la mort d’Alex, et le lecteur de se dire : mais quel est le rapport ? La suite nous l’apprendra.

Alors certes ce roman se lit bien mais les ruptures dans le récit avec notamment l’introduction de ces deux inspecteurs viennent perturber une intrigue au départ tortueuse. J’aurais préféré, à la manière d’Agatha Christie, que les personnages soient livrés à eux-mêmes dans cette villa luxueuse et que la vérité se fasse jour sans la présence de ces deux inspecteurs. Enfin, la fin m’a grandement déçue d’autant que la culpabilité d’un des personnages n’est pas clairement annoncé. Je suis restée sur ma faim.

 


Lumière

 


Rupture, douleur, maladie, mort, renaissance...

 Ambre et Olivier sont voisins : elle se débat dans les difficultés, il a le bonheur insolent, une famille unie, des amis présents. Ce déséquilibre, trop difficile à supporter, devient un véritable point de crispation pour Ambre qui nourrit peu à peu un ressentiment tenace à l'égard de son voisin. Un jour, elle s'en prend à lui, pour déverser sa douleur, avant de venir lui présenter ses excuses. Elle découvre alors une faille dans la vie parfaite d'Olivier et le bonheur auquel elle aspire se lie curieusement au destin de cet homme si longtemps détesté...


Commentaire:

Je voudrais tout d’abord remercier l’auteure pour m’avoir permis de lire ce beau roman délicat qui évoque pourtant des aspects douloureux dans la vie de femmes et d’hommes. Je ne m’attendais pas à cette intrigue, au vu du résumé j’ai cru qu’il s’agirait d’une histoire d’envie et de jalousie. Car le personnage principal, Ambre, a été rejetée d’une manière brutale par son amant, et souffre éperdument de cette rupture. Aussi le voisinage de cette famille au premier abord insouciante et heureuse l’exaspère au plus haut point. Mais une rencontre avec Olivier, le père de famille, va changer la donne. Et c’est là que j’ai compris que l’auteure nous entraînait dans une histoire à la fois difficile et très humaine en même temps. Cette histoire m’a touchée mais j’aurais voulu parfois laisser ce livre car l’histoire d’Olivier me dérange pour des raisons personnelles et que je ne développerai pas ici. Ce personnage restera longtemps dans ma mémoire.

Challenge Plumes féminines 2021


jeudi 1 avril 2021

Queenie


Rupture, dépression, racisme, identité, reconstruction...

Anglaise d'origine jamaïcaine, Queenie habite à Londres avec Tom, son petit ami, et débute une carrière prometteuse. Lorsque ce dernier la quitte, elle sombre dans une spirale infernale et enchaîne les mauvaises expériences, malgré le soutien de ses amies Darcy, Kyazike et Cassandra. En tant que jeune immigrée noire, Queenie doit se battre et relever la tête coûte que coûte. 

Commentaire:

Je tiens tout d’abord à remercier les Editions Calmann-Levy et Netgalley d’avoir pu découvrir ce roman qui m’a tenue en haleine tout du long.

Queenie est une anglaise d’origine jamaïcaine et vit avec Tom, un anglais pur jus. Elle l’aime mais leur couple bat de l’aile depuis des mois car Queenie porte en elle des souffrances personnelles dont elle ne peut pas parler avec lui, car dans sa famille on ne dit rien et surtout on ne consulte pas. Aussi Tom s’est fatigué de faire des efforts et décide de faire un break. De moins c’est ce que pense Queenie qui s’accroche à l’idée que Tom va lui revenir. En attendant, elle se rend à son travail mais elle ne fait rien de constructif ; elle sort le soir et rentre bien souvent mal accompagnée avec des hommes uniquement intéressés par leurs fantasmes qu’ils projettent sur elle : coucher avec une noire c’est exotique, et puis elle est sûrement bonne… Résultat : Queenie se perd, se détruit et sombre le jour où elle comprend que Tom ne reviendra pas et qu’elle est virée de son boulot. Réfugiée chez ses grands-parents, au fond du gouffre, Queenie va oser suivre une thérapie pour renaître et recommencer à vivre.

Une histoire dans l’air du temps qui s’intéresse à une jeune femme issue de l’immigration qui se bat contre les préjugés des uns et des autres, contre sa famille aussi pour se reconstruire. Le roman a du rythme, parsemé d’échanges et de textos souvent drôles, parfois désespérants mais tellement vrais. Un roman à découvrir.

Challenge Plumes féminines 2021


 

Missouri 1627

 


Avortement, amitié, road-trip, trahison...

À 17 ans, Veronica a un avenir prometteur. Élève populaire et brillante, elle vient d'être admise dans une prestigieuse université et sa vie semble toute tracée. Pourtant, le jour où elle découvre qu'elle est enceinte, son monde s'écroule et toutes ses certitudes s'envolent. Elle n'est pas prête.
Parfois, dans la vie, il y a des tests qu'on préfèrerait rater...
Sa seule solution : se rendre dans une clinique à 1 627 kilomètres de chez elle.
Désespérée, elle se tourne vers son ex-meilleure amie, Bailey, punkette affranchie, la seule à qui elle peut demander de l'aide.
Commence alors un périple à mille à l'heure sur les routes des États-Unis.


Commentaire:

Je remercie tout d’abord les Editions Bayard Jeunesse et Babelio d’avoir pu lire ce roman obtenu lors d’un Masse critique.

« Missouri 1627 » est à destination des jeunes mais les adultes aussi peuvent le lire, et j’ai pris beaucoup de plaisir à suivre les aventures de Véronica et Bailey. Veronica a 17 ans, elle est belle, brillante, sort avec le mec le plus populaire de son lycée et doit bientôt partir pour une université prestigieuse. Mais ce beau rêve se fêle quand elle s’aperçoit qu’elle est enceinte… Comme elle vit dans une famille très croyante (elle porte même une bague de virginité au doigt !), il lui semble impossible de l’annoncer à ses parents car ce serait la fin de tout. Et Veronica n’a pas l’intention de connaître la vie de sa sœur aînée qui a dû renoncer à ses études d’infirmière le jour où elle s’est retrouvée enceinte. La seule solution c’est avorter mais les cliniques acceptant d’accueillir des femmes pour le faire, sont de plus en plus rares… Et loin ! Comme il est hors de question que sa famille, ses amies apprennent la vérité, Véronica songe d’abord à partir avec son petit ami -la difficulté viendra quand elle lui dira pourquoi- puis elle renonce au dernier moment pour jeter son dévolu sur Bailey, une ex-meilleure amie de l’école primaire. Contre toute attente, Bailey accepte de la conduire à Missouri.

Même si ce roman évoque le sujet de l’avortement, il n’en est pas le sujet principal. C’est d’abord ce périple en voiture à travers les Etats-Unis et les retrouvailles de Veronica et Bailey qui sont au cœur  de cette histoire. Veronica a rejeté Bailey dès l’arrivée au lycée car cette dernière n’était pas assez… Trop… Et pour Veronica qui a toujours eu peur finalement de décevoir parents et amis, qui a toujours voulu être la jeune fille parfaite, la fille populaire, garder Bailey comme amie était impossible. Et pourtant, alors qu’elles roulent dans une voiture sans doute volée par Bailey, Veronica comprend que cette fille si à part, est sans doute la seule à la comprendre et à l’accepter telle qu’elle est. Ce périple qui nous fait passer par toutes sortes d’émotions permet à Veronica de ne pas renoncer à ses rêves mais aussi de lui faire comprendre la valeur de l’amitié. 

Challenge Multi défis 2021