Héritage, maltraitance, reconstruction, amour...
Londres, 1844
Muffle de Nicholas Lyon ! Le langage fleuri ne manque pas à l’esprit agité de Mina, quand elle apprend que cet homme – le dernier-né de la lignée Tramayne – veut exercer son droit de succession et lui retirer sa charge d’intendante ainsi que le logis attenant au château où elle réside. Une lubie de ce nouveau duc, qui pense pouvoir la remplacer dans sa fonction dès à présent. Ce qu’il ignore encore, c’est que Mina ne renonce jamais…
Commentaire:
Ne pas tenir
compte du résumé qui semble indiquer que le fameux Duc est un être infâme
cherchant à renvoyer l’intendante de son château. Ce n’est pas l’intendante qui
le hante mais plutôt le château familial et les souvenirs horribles qui y sont
liés qui amènent le duc de Tremayne à vouloir s’en débarrasser. Son enfance s’est
déroulée dans les coups et la haine d’un père persuadé qu’il n’était qu’un
bâtard. Après s’être enfui, avoir vécu des années difficiles, Nicholas s’est
fait un nom et une fortune. Il n’a jamais souhaité être duc, s’occuper d’une
terre et des hommes et femmes qui y sont attachés. S’il est revenu dans cet horrible
endroit c’est pour tout vendre… Mais l’obstination de cette jeune Mina,
autoproclamée intendante depuis la mort de son père, va l’amener à changer d’avis.
Le roman
oscille entre une intrigue sentimentale très convenue : un duc peut-il
épouser une roturière ? Et un drame humain, celui de ce Nicholas, enfant
martyrisé pendant des années par un père cruel. Et en fait je ne suis pas
vraiment intéressée à la romance mais plutôt à ce jeune duc qui revient se
confronter à ses souvenirs. C’est lui qui fait l’intérêt du roman.
Je remercie les
Editions Harlequin et Netgalley de m’avoir permis de lire ce roman.
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