On avait cru
d'abord à une banale épidémie de grippe. Mais quand les cadavres se comptèrent
par milliers, quand les villes se transformèrent en charniers infâmes, il fallut
bien se rendre à l'évidence : le Fléau n'épargnerait personne.
Hagards, terrorisés, les rares survivants
tentent de se regrouper. Tout est horrible, désorganisé. Partout le danger
rôde.
Un même cauchemar les obsède : un « homme sans
visage » marche vers eux, un homme maudit aux pouvoirs machiavéliques. Ses
intentions sont claires : imposer sa propre loi, fondée sur la malfaisance, la
cruauté et la haine
Et si cette vision angoissante devenait réalité
?
Commentaire:
Quand la
première version de ce roman est sortie aux débuts des années 80 en français,
il n’y avait qu’un unique tome de 572 pages. Je me souviens qu’à l’époque cette
histoire m’avait glacée et, en refermant le livre, je m’étais dit que cela ne
pouvait pas arriver… Bon certes, nous n’en sommes pas à la disparition de plus
de 99% de la population mondiale mais cette histoire de virus qui échappe au
contrôle des hommes n’est, hélas, plus de la science-fiction. Et j’ai donc eu
envie de relire ce roman, c’est ainsi que je me suis aperçue que Stephen King
avait repris l’histoire initiale et l’avait développée sur deux tomes de plus
de 700 pages chacun.
Le premier tome
raconte la propagation de l’épidémie, la panique qui s’installe, les mensonges
du gouvernement, la folie qui s’empare des hommes et la mort, la mort, la
mort…. Et, hagards, esseulés, des survivants errent à travers les Etats-Unis, à
la recherche d’un havre de paix. Nous faisons connaissance avec Stu Redman,
Frannie Goldsmith, Larry Underwood, Nick Sorros, Harold Lauder, quelques individus que le virus a épargnés,
et qui ont point commun de rêver d’un homme noir effrayant mais aussi d’une très
vieille femme Abigaïl qui les conjoint de la rejoindre.
Si l’intrigue
de fond est toujours passionnante notamment tout ce qui concerne l’épidémie (là
le rythme est soutenu) il y a parfois des longueurs, notamment quand l’auteur
s’attarde sur ses personnages. C’est
vrai qu’ainsi, ils ont plus de consistance, qu’on comprend mieux leur vie, leur
psychologie mais à certains moments, j’ai eu envie de sauter des pages. Ceci
dit, je m’en vais lire la suite pour voir ce que deviennent ces personnages.
Challenge Pavés
2021
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