dimanche 18 mars 2018

Défaillances

Cassandra est mariée depuis un an avec Matthew, et leur bonheur semble sans nuages.
Jusqu'à ce qu'un orage, un soir, pousse Cass à emprunter une route qu'elle n'aurait jamais dû prendre, à travers la forêt.
Trop isolée, trop sombre, trop dangereuse.
Tellement dangereuse, d'ailleurs, que lorsqu'elle dépasse une voiture arrêtée sur le bord de la chaussée, Cass choisit de ne pas s'arrêter pour proposer son aide à la femme qui se trouve à l'intérieur.
Mais lorsqu'elle apprend, le lendemain, que la femme a été retrouvée sauvagement assassinée, Cass est assaillie par la culpabilité.
Et les coups de fil anonymes qu'elle reçoit désormais chez elle transforment ses angoisses en terreur.
Elle en est persuadée : quelqu'un l'a vue, ce soir là. Quelqu'un qui continue de l'observer. Quelqu'un qui pourrait bien être l'assassin.
Pourtant ni Matthew, ni Rachel, sa meilleure amie, ne prennent ses craintes au sérieux.
Et Cass elle-même commence à douter : comment être sûre de quoi que ce soit alors qu'elle perd chaque jour un peu plus la mémoire, oubliant le code de l'alarme, sa place de parking, ce landau qu'elle a commandé même si elle n'a pas d'enfants, et ce que peut bien faire dans sa cuisine ce couteau ensanglanté qu'elle ne reconnaît pas.




Commentaire:


J'ai lu ce roman dans le cadre du Grand Prix des Lectrices de Elle et je remercie les Editions Hugo pour m'avoir permis de le lire. J'ai lu le précédent roman de B.A. Paris et il ne m'a pas laissé un souvenir impérissable. Je crois, hélas, que ce sera aussi le cas pour celui-ci. L'intrigue de départ promettait pourtant: une jeune femme Cass rentre un soir de pluie chez elle, en prenant un raccourci par la forêt; elle remarque une voiture garée sur le bas côté et pense que la conductrice qu'elle aperçoit à son volant a des ennuis. Mais, effrayée à l'idée que ce soit un piège, Cass ne s'arrête pas. Le lendemain, elle apprend que la conductrice a été tuée. Culpabilité de sa part et puis descente en enfer, Cass a l'impression que le tueur la poursuit et, en même temps, se met à oublier des choses: un cadeau à acheter, un rendez-vous, le fonctionnement de la machine à laver. Est-elle en train de sombrer dans la démence? Son mari, sa meilleure amie ont du mal à la croire. On le voit, un postulat de départ accrocheur mais, hélas, l'auteur ne parvient à garder longtemps l'attention du lecteur car son écriture est trop simple: les actions se succèdent sans profondeur; les dialogues entre les différents protagonistes sont affligeants, il faut bien le dire et le retournement de situation vers les trois quarts du livre, tirés par les cheveux. Dès lors, on attend la fin avec impatience et quand elle arrive, on est soulagé d'avoir fini. Non décidément c'est la dernière fois que je lirai un livre de cet auteur.

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