Dans une France où la Révolution n’a jamais eu lieu, une
épidémie mystérieuse décime la population…
Angie, dix-sept ans, vient d’avoir son bac. Elle s’apprête à
fêter sa réussite avec ses amis Clémence et Matt quand sa mère lui rend une
visite surprise après plusieurs années d’absence : la duchesse de Noailles a
décidé qu’il était temps pour sa fille, Angélique, de faire son entrée à la
cour du roi Louis XXIV au château de Versailles.
Angie, qui a grandi dans le quartier populaire de
Belleville, au cœur de Paris, décide d'obéir, par curiosité plus que par
devoir.
Malgré son mépris pour la noblesse décadente française, la
jeune femme va découvrir avec fascination les sombres intrigues des salons
royaux..
J’ai lu ce roman pour adolescent dans le cadre d’un
challenge auquel j’ai participé le week-end dernier (Challenge week-end à 1000
pages). J’avais déjà entendu parler de cette uchronie, aussi me suis-je laissée
tenter et j’ai passé un agréable moment de lecture. Imaginez que la Révolution
française n’ait jamais eu lieu, que les nobles aient toujours leurs avantages
et leur vie privilégiée. C’est dans ce contexte que l’on fait connaissance avec
Angélique 17 ans : elle vit avec son père et mène une vie de jeune fille
banale entourée de ses amis. Et puis dans le métro on essaie de la tuer, ses
assaillants disparaissent en lui disant qu’elle est marquée et que d’ici une
semaine, elle sera morte. Alors qu’elle peine à réaliser cette sentence, sa
mère dont elle n’a plus de nouvelles depuis dix ans réapparaît. On apprend
alors qu’elle s’appelle véritablement Angélique de Noailles et qu’elle doit
être présentée à la Cour de Versailles et surtout au futur roi Louis XXIV.
Angélique accepte de se rendre à la cour car elle espère rencontrer Richelieu
en personne qui pourra sans doute lui dire ce que signifie être marquée. Son
séjour à Versailles va être perturbant à plus d’un titre. Car ce roman mêle
plusieurs intrigues, vous avez d’abord cette société toujours dirigée par la
noblesse, mais en plus les auteurs (Ange est le pseudo de deux écrivains) ont
ajouté un parfum surnaturel en introduisant des vampires qui vivent
tranquillement à la cour de Versailles, tuant en toute impunité. Et à cela
s’ajoute un complot destiné à éliminer le futur roi ainsi que tous ceux
qui pourraient lui succéder. Ce qui fait
beaucoup trop d’intrigues pour un roman unique. On ne sait plus où donner de la
tête, à quelle intrigue s’attacher ? On a la même impression avec les personnages dont certains ne me
semblent pas assez développés voire sacrifiés. C’est dommage car l’idée de
départ était intéressante et je pense qu’ils auraient dû s’en tenir à la
description d’une société figée avant la Révolution française, il y avait de
quoi contenter le lecteur.
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