Devious. Un nom synonyme de danger, de désir,
de décadence. Le nom de celui qui lui a brisé le cœur. Rosie n’avait que
dix-huit ans lorsque Devious l’a trompée avec sa sœur. Cette expérience l'a
détruite, et elle s'est juré de ne plus jamais avoir affaire à lui. Mais voilà
que, dix ans plus tard, Devious revient dans sa vie, encore plus sexy et
surtout plus déterminé que dans ses souvenirs. Car, s’il est revenu, c’est pour
une raison bien précise : obtenir une deuxième chance. Et Rosie sait qu'avec
Devious la fuite n'est pas une option ; alors il ne lui reste qu'une seule
solution : faire face au démon de son passé.
Commentaire:
« Devious »
est la suite de
Vicious mais il peut se lire indépendamment. Devious c’est Dean, un des quatre
play boys de Todos Santos, il est beau, arrogant, riche, bref le genre d’homme
qu’il vaut mieux éviter si on ne veut pas avoir le cœur brisé. C’est ce qu’a
fait Rosie, et pourtant elle a craqué sur Dean dès le premier jour où elle l’a
vu. Mais elle a préféré se taire et ensuite partir rejoindre sa sœur à New
York. Rosie vivote en travaillant dans un café et en faisant du bénévolat dans
le service maternité d’un hôpital mais elle ne peut pas faire autrement car
elle est en sursis. Elle souffre de mucoviscidose et sait que ses jours sont
comptés. Cette épée de Damoclès l’a amenée à rompre avec un garçon gentil car
sa maladie l’a rendue stérile et de toutes façons, elle peut mourir dans un
jour, un mois, une année. Le prochain mariage de sa sœur l’oblige à revenir en
Californie et elle appréhende de retrouver ses parents, beaucoup trop
protecteurs à son goût. Mais le pire est à venir quand elle retrouve Dean car
il est bien décidé à la séduire. Elle ne voir en lui qu’un briseur de cœurs
alors qu’en fait c’est un jeune homme bien plus complexe et plus profond que
cela. L’histoire de la conquête de Rosie par Dean est classique. Un peu de
tango dans les sentiments et Rosie tombe dans ses bras. L’originalité est
ailleurs dans le choix de construire un personnage qui souffre de
mucoviscidose. Comment construire un happy end avec une telle maladie ?
Comment en parler sans tomber dans le pathos ? LJ Shen s’en sort bien
grâce à une Rosie sympathique et tenace un Dean surprenant à tous les niveaux.
Laissez-vous tenter. Je remercie les éditions Harlequin et Netgalley de m’avoir
permis de lire ce roman.
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