lundi 18 juin 2018

Le tricycle rouge


Noah Wallace est un homme usé, l'ombre du brillant profileur qu'il était jusqu'à ce qu'un accident lui enlève à la fois sa femme et sa carrière. Mais une carte postale trouvée sur le lieu d'un crime atroce au Canada l'implique directement et le ramène à une série de meurtres commis cinq ans plus tôt. Dans le même temps, à New York, la journaliste-blogueuse Sophie Lavallée enquête sur un reporter disparu dans les années soixante-dix. Et si les deux affaires étaient liées par le même sombre secret ?



Commentaire:

J’ai lu ce roman dans le cadre du prix Polar organisé par le Livre de Poche. D’ordinaire, j’évite de lire les intrigues qui mettent en scène des crimes atroces où l’auteur prend plaisir (ou pas ?) à  décrire minutieusement comment ont été tuées les victimes, ce qui est le cas dans ce livre. J’ai donc dû surmonter mes craintes pour m’emparer de cette histoire. Et je dois dire qu’au final, j’ai bien aimé ce roman qui se lit vite car l’auteur enchaîne les événements à un rythme endiablé. Je me suis surtout attachée au personnage principal, Noah Wallace, un profileur détruit depuis une précédente affaire où il a perdu sa femme dans un accident dont lui-même est ressorti presque handicapé. Il végète dans un bureau jusqu’au jour où on le rappelle sur une scène de crime épouvantable (je vous épargne les détails) où on a trouvé une carte postale sur laquelle son nom est cité. Parallèlement, une jeune journaliste se met en danger en cherchant à résoudre la disparition d’un reporter nommé Trout dans les années soixante-dix. Quel est le rapport entre les deux affaires ? Qui laisse des lettres à l’intention de Noah ? Celui-ci finit par comprendre que les meurtres qui se succèdent sont liés à son passé. Problème : il ne se souvient pas de son passé. Pourtant c’est là que se trouvent les réponses à tous ces crimes. C’est donc un roman noir, très noir qui est proposé car l’auteur nous fait plonger dans les rouages d’une opération secrète visant à manipuler des êtres innocents à des fins criminelles. Et on en vient à se dire que ceux sont morts atrocement le méritaient. Dérangeant !

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