Dans la forêt, Jean Hegland, Gallmeister, 2018
Rien n’est plus comme avant : le monde tel qu’on le connaît semble avoir vacillé, plus d’éléctricité ni d’essence, les trains et les avions ne circulent plus. Des rumeurs courent, les gens fuient. Nell et Eva, dix-sept et dix-huit ans, vivent depuis toujours dans leur maison familiale, au cœur de la forêt. Quand la civilisation s’effondre et que leurs parents disparaissent, elles demeurent seules, bien décidées à survivre. Il leur reste, toujours vivantes, leurs passions de la danse et de la lecture, mais face à l’inconnu, il va falloir apprendre à grandir autrement, à se battre et à faire confiance à la forêt qui les entoure, emplie d’inépuisables richesses.
Considéré depuis sa sortie comme un véritable choc littéraire aux Etats-Unis, Dans la forêt, roman sensuel et puissant, met en scène deux jeunes femmes qui entraînent le lecteur vers une vie nouvelle.
Considéré depuis sa sortie comme un véritable choc littéraire aux Etats-Unis, Dans la forêt, roman sensuel et puissant, met en scène deux jeunes femmes qui entraînent le lecteur vers une vie nouvelle.
Commentaire:
Je voulais
lire ce livre depuis un certain temps, aussi quand je l’ai vu en poche, me
suis-je empressée de l’acheter et de le lire. C’est un roman qui vous
interpelle : que ferions-nous si la vie confortable que nous connaissons,
disparaissait ? Plus d’électricité, plus d’essence, plus de moyens de
communication… Pour une citadine comme moi, ce serait la catastrophe et la
peur. Comment survivre dans une nature qui reprend ses droits et que je ne
connais pas ? C’est donc avec un sentiment d’angoisse diffus que j’ai lu l’histoire
de ces deux sœurs qui se retrouvent peu à peu coupées de tout, seules et
obligées à un moment d’agir sous peine de périr.
J’ai apprécié qu’il n’y ait
pas d’explications à la disparition de notre société ultra-connectée. De même
que j’ai aimé qu’il n’y ait pas de fin cadrée, pas de happy end idiot avec un
retour à la civilisation. Non, toute la place est donnée à une nature
somptueuse, généreuse mais aussi dangereuse quand on ne la connaît pas.
Le
personnage le plus intéressant est celui de Nell qui, au départ subit en
silence ce qui se passe et qui se réfugie dans la lecture pour ne pas voir
ce monde qui se délite, pour oublier la
mort qui fauche ses parents. Puis elle se secoue et on la voit qui lutte pour
tirer de la terre ce qui lui permettra de survivre, qui jette un œil nouveau
sur la nature qui l’entoure pour enfin accepter de n’en être plus qu’un élément.
C’est un roman puissant qui laisse longtemps son empreinte en vous.
Je mets 4 chats et demi pour la force et l'atmosphère étrange voire parfois dérangeante de ce livre
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