Pauvreté, mésalliance, amour, secret...
Angleterre,
Régence. Après le décès de sa mère, Alexandra Bolton a dû renoncer à ses rêves
de jeune fille pour se consacrer à l'éducation de ses sœurs. Une tâche d'autant
plus ardue que leur père a préféré noyer son chagrin dans l'alcool et dilapider
dans les salles de jeu le peu d'argent qu'il leur restait. Pour Alexandra, le
seul moyen de sauver les siens de la ruine est d'accepter la demande en mariage
d'un vieil aristocrate fortuné. Un sacrifice auquel elle consent sans ciller...
jusqu'à sa rencontre avec Stephen Mowbray, le très scandaleux duc de Clarewood.
Dès le premier instant, celui-ci ne cache pas son désir de faire d'elle sa
maîtresse - une parmi tant d'autres. Une tentation affolante à laquelle
Alexandra, partagée entre devoir et désir, va devoir résister. Car si la jeune
femme ne peut nier la passion que le duc éveille en elle, elle refuse de céder
à ses avances : l'honneur de sa famille passe avant tout. Mais Stephen, n'est
pas homme à renoncer aussi aisément. D'autant qu'aucune femme, jamais, n'a su
lui résister. Et lorsque la passion flambe enfin entre les deux amants, un
terrible secret menace cette fois de les séparer à jamais...
Commentaire:
Il y avait très
longtemps que je n’avais pas lu une romance de Brenda Joyce, aussi quand j’ai
vu que ce titre était disponible sur Netgalley, je me suis dépêchée de le
demander. Ce que j’aime chez cette auteure c’est qu’elle conçoit des intrigues
amoureuses compliquées entre deux êtres que tout oppose car ils possèdent un
orgueil démesuré qui les empêche de comprendre pendant une bonne partie du
roman qu’ils sont faits l’un pour l’autre.
« La maîtresse de Clarewood » n’échappe
pas à cette règle puisqu’elle met face à face Alexandra Bolton, fille aînée d’un
aristocrate ruiné et alcoolique qui dilapide le moindre sou dans le whisky, et
Stephen Mowbray, duc de Clarewood. Ils se plaisent immédiatement dès la
première fois qu’ils se voient mais le caractère, le statut social de l’un et l’autre
vont constituer de multiples obstacles avant une fin, certes, évidente, mais
qui nous aura fait passer par tout l’arc-en-ciel des émotions. Je me suis même
surprise à avoir les larmes aux yeux en lisant les tourments subits par
Alexandra. Il lui en faut de la constance et de la force pour résister aux
événements qui lui tombent dessus dès qu’elle rencontre le fameux Duc, parfois
particulièrement obtus. Mais c’est là, la force de Brenda Joyce, on parvient à
apprécier des personnages antipathiques, parfois même cruels, au premier abord, car elle parvient toujours à glisser quelques
allusions qui changent notre regard. Stephen est l’être qu’il est car il a été
façonné par un père particulièrement détestable. Cela n’excuse pas complètement
son comportement mais permet à Alexandra de mieux le comprendre. J’ai donc retrouvé avec plaisir cette auteure
qui m’a fait passer un très bon moment de lecture.
Je remercie
encore une fois Netgalley et les Editions Harlequin d’avoir pu redécouvrir
Brenda Joyce.
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