Meurtre, vengeance, nucléaire, corruption, radiations, trafic...
Un cadavre
atrocement mutilé
suspendu à la façade d'un bâtiment.
Une ancienne ville soviétique envoûtante et terrifiante.
Deux enquêteurs, aux motivations divergentes,
face à un tueur fou qui signe ses crimes
d'une hirondelle empaillée.
Et l'ombre d'un double meurtre perpétré en 1986, la nuit où la centrale de Tchernobyl a explosé...
suspendu à la façade d'un bâtiment.
Une ancienne ville soviétique envoûtante et terrifiante.
Deux enquêteurs, aux motivations divergentes,
face à un tueur fou qui signe ses crimes
d'une hirondelle empaillée.
Et l'ombre d'un double meurtre perpétré en 1986, la nuit où la centrale de Tchernobyl a explosé...
Commentaire:
En ce moment à
la télé, passe une mini-série en cinq épisodes produite par HBO qui s’appelle
tout simplement « Tchernobyl ». Cinq épisodes terrifiants car ils
montrent qu’on est passé à un cheveu d’une catastrophe nucléaire qui aurait pu
dévaster une grande partie de l’Europe. Aussi quand ai-je vu ce roman, il m’a
semblé logique de le lire car l’intrigue se déroule de nos jours en Ukraine, et
notamment à Pripiat ville fantôme depuis son évacuation en catastrophe en 1986.
Le cadavre du fils d'un
oligarque russe a été retrouvé sur la
façade d’un immeuble de la ville. Son corps a été atrocement mutilé, on a même
retrouvé une hirondelle empaillée dans son ventre… Deux hommes vont alors
enquêter, un policier ukrainien Melnyk qui vit dans la région et un policier
russe Rybalko, engagé par le père de la victime considérant sans doute que l’enquête
ne va pas assez vite et surtout parce que Rybalko connaît la région, il vivait
à Pripiat en 1986… Très vite, les deux hommes comprennent que le meurtre est
lié à une ancienne affaire, celle d’un double meurtre qui eut lieu le jour où
le réacteur 4 a explosé.
J’ai beaucoup
aimé ce roman, on est embarqué séance tenante dans une intrigue palpitante à la
recherche d’un tueur complètement dingue et passionné de taxidermie. Melnyk
comme Rybalko sont deux personnages qui ne laissent pas indifférents, ma
préférence va à Rybalko pour son côté désespéré et border line. Il vient d’apprendre
qu’il est atteint d’un cancer, il n’a rien à perdre, alors il s’enfonce dans la
résolution de cette affaire, cherche, prend des coups, qu’importe ! Il
continue à pister le responsable. Le
décor est à la hauteur de cette histoire : une grande partie se déroule
autour de Tchernobyl, dans cette zone interdite où pourtant circulent de
nombreuses personnes, des gens qui n’hésitent pas à récupérer des matériaux
contaminés qui seront revendus en Europe. Où on peut visiter Pripiat ( !)
comme on visiterait un musée, alors que la ville montre des doses fortes de
radiation… C’est l’occasion pour l’auteur d’évoquer aussi un conflit qui n’intéresse
pas grand monde, celui qui oppose les Ukrianiens prorusses à ceux qui veulent
conserver intact le territoire ukrainien. C’est donc dans une atmosphère de
morts et de radiations que se déroule « De bonnes raisons de mourir ».
Je vous le recommande !
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