Un fantôme peut en cacher un autre, John Dickson Carr, Le Masque, 1987
Mieux que la
chasse ou le cheval, encore plus fort que les charades ou le bridge, voici la
"fantômes-party", dernier divertissement en vogue dans les manoirs
anglais. Et à Longwood House, l'attraction est de qualité : lustre meurtrier,
main spectrale autant que baladeuse, coups sourds résonnant dans la nuit,
horloge opportunément arrêtée, cadavre balafré... Le grand jeu, quoi... C'est
justement à cause de son riche folklore que Clarke a acheté le manoir. Ses
hôtes ne seront pas déçus. Même les plus sceptiques auront leur vision de
l'au-delà. Définitive s'il le faut...
Commentaire:
John Dickson
Carr est le maître des enquêtes policières sur des crimes qui ont lieu dans des
endroits clos ou qui se déroulent dans des conditions étranges sous les yeux
ébahis de témoins respectables. L’histoire d’un « Fantôme peut en cacher
un autre » suit ce procédé : Bentley Logan est assassiné sous les
yeux de sa femme et de deux témoins par un pistolet qui se serait détaché de
son socle pour tirer une balle mortelle ! Et ce meurtre a eu lieu dans une
maison hantée ! Ce serait donc un fantôme ? Bien évidemment non comme
nous le prouve l’auteur tout au long de ce roman. Mais mis à part le crime de
départ, l’enquête m’a semblé poussive, très bavarde et, au final, décevante. Si
vous ne connaissez pas cet auteur, ne commencez pas par ce titre, il en a fait
de bien meilleurs, à commencer par « La chambre ardente ».
Je mets deux chats et demi parce que c'est John Dickson Carr.
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