lundi 30 juillet 2018

Un fantôme peut en cacher un autre


Un fantôme peut en cacher un autre, John Dickson Carr, Le Masque, 1987


Mieux que la chasse ou le cheval, encore plus fort que les charades ou le bridge, voici la "fantômes-party", dernier divertissement en vogue dans les manoirs anglais. Et à Longwood House, l'attraction est de qualité : lustre meurtrier, main spectrale autant que baladeuse, coups sourds résonnant dans la nuit, horloge opportunément arrêtée, cadavre balafré... Le grand jeu, quoi... C'est justement à cause de son riche folklore que Clarke a acheté le manoir. Ses hôtes ne seront pas déçus. Même les plus sceptiques auront leur vision de l'au-delà. Définitive s'il le faut...

Commentaire:

John Dickson Carr est le maître des enquêtes policières sur des crimes qui ont lieu dans des endroits clos ou qui se déroulent dans des conditions étranges sous les yeux ébahis de témoins respectables. L’histoire d’un « Fantôme peut en cacher un autre » suit ce procédé : Bentley Logan est assassiné sous les yeux de sa femme et de deux témoins par un pistolet qui se serait détaché de son socle pour tirer une balle mortelle ! Et ce meurtre a eu lieu dans une maison hantée ! Ce serait donc un fantôme ? Bien évidemment non comme nous le prouve l’auteur tout au long de ce roman. Mais mis à part le crime de départ, l’enquête m’a semblé poussive, très bavarde et, au final, décevante. Si vous ne connaissez pas cet auteur, ne commencez pas par ce titre, il en a fait de bien meilleurs, à commencer par « La chambre ardente ».

Je mets deux chats et demi parce que c'est John Dickson Carr.

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