Le secret de la manufacture de chaussettes inusables, Annie Barrows, Nil, 2015
Macédonia,
été 1938. Layla Beck est envoyée par son agence écrire l'histoire de cette
petite ville. Elle s'installe chez les Romeyn, anciens propriétaires d'une
fabrique de chaussettes, ruinés par un mystérieux incendie. Willa Romeyn, âgée
de 12 ans, décide d'enquêter sur les secrets qui cernent sa famille. A force de
questions, Layla et Willa bouleversent le fragile équilibre de la communauté.
Commentaire:
Du même
auteur, j’ai lu « Le cercle
littéraire des amateurs d’épluchures de patates » que j’avais beaucoup
aimé. Aussi me suis-je laissée tenter au vu de critiques positives. Mais j’ai
trouvé que le roman était trop long et ne décollait pas. On a pourtant des ingrédients
prometteurs mais le mélange ne tient pas.
Layla, fille de sénateur, est envoyée à
Macédonia, en punition en quelque sorte, pour rédiger une histoire sur la ville
qui fête ses 150 ans. Elle est logée dans la famille Romeyn autrefois propriétaire
de la manufacture de chaussettes qui fait travailler une partie de la ville.
Layla fait alors connaissance avec une famille dysfonctionnelle : Félix, l’aîné
de la famille va et vient, toujours parti pour de mystérieuses affaires,
charmeur et instable, il est divorcé et a deux filles qui sont élevées par sa sœur
cadette Jottie. Cette dernière fait tourner la maison, éduque ses nièces et vit
dans le souvenir de son fiancé mort 20 ans auparavant. Layla s’interroge très
vite sur les Romeyn, elle sent chez Jottie une grande souffrance liée à un
événement qui a marqué toute la famille. Mais elle n’est pas la seule à se
poser des questions, Willa, la fille aînée de Félix, veut comprendre pourquoi
sa tante ne s’est jamais mariée et ce qui lie si fortement son père et Jottie.
Le roman
alterne les voix des trois femmes : Jottie, Layla et Willa sont celles qui
vont nous permettre de comprendre le secret mais aussi le mensonge qui, depuis
20 ans, hante les Romeyn. Mais il y a un déséquilibre entre ces trois femmes :
je pensais que Layla serait le personnage principal, celle qui servirait de
catalyseur mais je l’ai trouvée sans consistance, une vraie gourde.
Heureusement qu’il y a Jottie pour nous intéresser à cette intrigue que j’ai
trouvée décevante au bout du compte.
Je mets trois
chats, en souvenir du précédent roman d’Annie Barrows.
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