Première guerre mondiale, traumatisme, deuil, amour....
1921. Tom,
originaire de Chicago, ancien ambulancier pendant la guerre, travaille à
l’ossuaire de Verdun. Il y rencontre Sarah, Américaine à la recherche de son
mari disparu. Ils vont vivre une passion fulgurante. Des mois plus tard, Tom et
Sarah se retrouvent à Bologne, où un soldat amnésique inconnu attire les
foules. Dans la ville italienne où monte le fascisme, Tom et Sarah croisent
Paul, journaliste autrichien intéressé par le malade. L’homme sans passé
détient aussi un lourd secret.
1950. Santa
Monica aux Etats-Unis. Tom, devenu un scénariste plus ou moins reconnu,
recroise Paul lors d’une soirée à Los Angeles. Les souvenirs remontent, brisant
les mensonges passés.
Commentaire:
Quand j’ai lu
le résumé, j’ai pensé immédiatement à la pièce de théâtre de Jean Anouilh, « Le voyageur sans bagage ».
Pour ceux et celles qui connaissent, c’est l’histoire d’un soldat de la guerre
14-18, retrouvé errant, et conduit dans un asile car il ne se souvient de rien.
Cet homme sans mémoire est alors reconnu comme étant le fils de, le frère de,
le mari de ou le père d’une famille dans le deuil depuis des mois. « Dans les bras de Verdun » reprend
cette thématique avec le personnage d’un soldat amnésique, soigné dans un asile
italien, en qui une femme voudrait reconnaître son mari disparu à la fin de la
guerre. Auparavant Sarah s’est rendue à Verdun où on est en train de rassembler
les os des tous les combattants anonymes pour les rassembler dans un ossuaire.
Elle rencontre Tom, un américain, ancien ambulancier pendant la guerre avec qui
elle noue une relation. Mais quand elle apprend qu’à Bologne se trouve
peut-être son mari, elle le quitte. Tom, qui ne parvient pas à l’oublier, la
rejoint là-bas et sur place, ils font la connaissance d’un autrichien lui aussi
attiré par cet homme inconnu.
J’aurais
voulu aimer ce roman car le contexte m’intéressait, la description d’une
société qui peine à faire son deuil alors que déjà, dans le lointain, résonnent
le bruit de bottes fascisantes. Ainsi que l’intrigue : qui est cet homme
au regard éteint en qui tout le monde reconnaît un être perdu ? Mais je n’ai pas réussi à être emballée, j’ai
trouvé que le roman était très bavard : on a droit à de nombreuses discussions
sur la vie, le destin, etc. De plus, j’ai trouvé inutile les passages qui se
déroulent en 1950, ils ralentissent un rythme déjà lent. Et enfin, je n’ai
éprouvé aucune empathie pour les personnages, que ce soit tom, Sarah ou Paul.
Il y a juste un passage intense quand Paul évoque un épisode de la guerre qui
l’a particulièrement frappé. Au final, j’ai une impression mitigée sur ce
roman. J’en sors déçue.
Je lui mets 3
chats et demi.
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