Meurtre, manipulation, secret, amour...
Mariés depuis
deux ans, Karen et Tom ont tout pour être heureux : un train de vie
confortable, un pavillon coquet, des projets d'avenir. Un soir, quand Tom
rentre à la maison, Karen s'est volatilisée. Alors qu'il commence à paniquer,
Tom reçoit une visite de la police : son épouse a été victime d'un grave
accident de voiture, dans un quartier malfamé où elle ne met d'ordinaire jamais
les pieds. À son réveil à l'hôpital, la jeune femme a tout oublié des
circonstances du drame. Les médecins parlent d'amnésie temporaire. En
convalescence chez elle, Karen est décidée à reprendre le cours de sa vie. Sauf
que quelque chose cloche. Elle sait que, depuis quelques mois, quelqu'un
s'introduit en leur absence dans la maison.
Commentaire:
J’avais lu le
premier roman de cette auteure « Le
couple d’à côté » et j’avais été séduite par cette intrigue pleine de
surprises. Aussi quand j’ai vu que les Editions Presses de La Cité me
proposaient de lire ce nouvel opus, j’ai été ravie de cette opportunité. On
retrouve les mêmes ingrédients que « Le couple à côté » : une
banlieue résidentielle chic où rien ne se passe, un couple aimant au premier
abord, une voisine et meilleure amie charmante mais intrusive. Le meilleur des
mondes ? Tout se fissure un soir où Tom trouve sa maison vide et apprend
que sa femme est à l’hôpital. Les circonstances de son hospitalisation le
surprennent : sa femme conduisait vite, dans un quartier malfamé et elle a
perdu le contrôle de sa voiture. A partir de là, toutes les certitudes de Tom s’effondrent :
que faisait-elle dans ce quartier, pourquoi la police s’intéresse de plus en
plus à elle, comment peut-il se débarrasser de sa voisine de plus en plus collante ?
Je n’en dirai pas plus sur les péripéties qui attendent Tom car en parler
serait tout dévoiler et ce serait dommage.
En tout cas, l’intrigue
est addictive, on tourne les pages, pressés de savoir ce que cache Karen, cette
jeune femme si aimante, si parfaite, dont le passé resurgit, brouillant un peu
plus l’image qu’on se faisait d’elle. Encore une fois, l’auteure s’amuse à
manipuler le lecteur jusqu'au bout de l’intrigue car, quand on referme le
livre, on a l’impression que l’histoire ne fait que commencer.
J’ai passé un très bon moment à lire ce roman
et je remercie encore une fois les Editions Presses de la Cité et Netgalley d’avoir
pu lire « L’étranger dans la maison ».
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