samedi 25 janvier 2020

Le mystère de Dungotty

Ecosse, disparition, mystère, conventions sociales, amour

Écosse, 1755

Farouche. Impétueuse. Audacieuse. Catriona n’est pas de celles qu’on peut discipliner. Pourtant, face à l’hostilité de sa famille, elle s’est résolue à déserter Kishorn Abbaye, cet îlot des Highlands qu’elle a dédié à l’accueil de femmes réprouvées, pour rejoindre la demeure de son oncle. Mais, en découvrant que Hamlin Graham, duc de Montrose, fait partie des convives qu’elle devra côtoyer à Dungotty, Catriona s’indigne. Cet homme, aussi fascinant que dangereux, n’est-il pas accusé de la disparition de son épouse ?

Commentaire :
« Le mystère de Dungotty » est le 5ème tome de la série « Les mariés écossais ». C’est une série que je lis depuis le début qui se déroule en Ecosse après la bataille de Culloden –sauf le tome 1- et évoque le destin de la famille MacKenzie. Dans ce tome, il s’agit de la fille Catriona, un personnage aperçue au cours des tomes précédents qui est l’héroïne de l’intrigue. Catriona est une belle femme de 33 ans, fougueuse, et toujours célibataire. Elle est celle qui a succédé à sa tante à la tête de Kishorn Abbaye depuis la mort de cette dernière. Mais le domaine est menacé par une décision du roi qui veut le confisquer en représailles (il aurait servi de refuge provisoire à quelques insurgés de Culloden). Catriona décide alors de se rendre auprès de son oncle, Lord Knox, qui connaît beaucoup de monde et qui pourrait éventuellement trouver une faille juridique pour sauver l’Abbaye. C’est en rejoignant son oncle que Catriona va faire connaissance avec un voisin fascinant, le duc de Montrose, qui traîne derrière lui une sombre réputation, celle d’avoir peut-être tué sa femme. Décidée à en savoir plus, Catriona va se débrouiller pour le rencontrer et va succomber rapidement à son charme. De son côté le duc est fasciné par cette cavalière émérite autant capable de maîtriser un cheval que de tirer à l’arc. Les deux jeunes gens deviennent vite amants, se retrouvent régulièrement aux abords d’un domaine en ruines. Mais l’ombre de la femme du duc plane.

Si l’intrigue est correctement menée avec son lot de péripéties et si j’ai pris plaisir à la lire, je dois dire que je suis restée sur ma faim. Je n’ai pas retrouvé l’intensité ressentie à la lecture du troisième tome. L’auteure cesse d’évoquer les difficultés de la famille MacKenzie et les conséquences de la bataille de Culloden pour écrire seulement, si je puis dire, une histoire d’amour classique. J’ai trouvé que les deux héros manquaient de profondeur, c’est un peu décevant quand on sait que l’auteure a été plus en verve avec les frères de Catriona. Le nœud du problème, c’est la fameuse femme disparue du duc de Montrose. C’est elle qui pourrait empêcher les deux amants de vivre ensemble. Alors si c’est elle, pourquoi est-elle aussi inconsistante ? Les personnages de méchants sont rarement crédibles dans les histoires de Julian London. Cela se confirme encore une fois. Un cinquième tome donc en deça des autres de la série.

Je remercie pour autant les Editions Harper Collins et Netgalley d’avoir pu lire ce roman.

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