Artiste, journal, amour, carrière...
On croyait tout
connaître de Jane Birkin, tant elle fait partie de notre histoire depuis
cinquante ans, jusqu’à ce livre qui nous fait vivre une époque flamboyante, du
Swinging London au Saint-Germain-des-Prés des années 70, et donne à lire le
quotidien d’une grande amoureuse, désopilante et fantasque, et d’une artiste
exceptionnelle.
Un journal à la fois intime et universel.
Un journal à la fois intime et universel.
Commentaire:
Comme j’aime
bien Jane Birkin, je me suis laissé tenter par cet ouvrage qui rassemble ses
journaux intimes écrits entre 1957 et 1982 entrecoupés de textes écrits par
elle, où elle précise des faits, des noms, des anecdotes. J’ai eu un peu de mal
au départ à entrer dans la vie de cette artiste fantasque car les premiers
chapitres correspondent à l’adolescence de Jane et ses réflexions semblent
décousues ou symptomatiques d’un esprit qui se construit. Et puis, à partir du
moment où elle rencontre John Barry, puis Serge Gainsbourg, les pages
deviennent plus intéressantes. C’est l’occasion de s’apercevoir que John Barry
fut une rencontre avortée dès le départ, visiblement la différence d’âge, les
attentes différentes de Jane et de John ont très vite mis un terme à leur
couple. Et puis il y a la rencontre avec Serge Gainsbourg qui a profondément
marqué Jane Birkin et même, après l’avoir quitté, on sent dans ses écrits qu’il
est resté un homme primordial pour elle. Elle explique d’ailleurs en préambule
que le singe en peluche que l’on voit sur la couverture, a été déposé par ses
soins dans le cercueil de Gainsbourg, comme pour veiller sur lui.
On rit beaucoup
dans ce journal, notamment parce qu’elle décrit des scènes cocasses qui se sont
déroulées dans sa vie personnelle ou professionnelle : j’ai en mémoire
notamment la description d’une soirée organisée lors d’un tournage où elle a vu
arriver Yul Brunner déguisé en clown. On rit mais aussi on s’émeut lorsqu’elle
parle de ses filles et notamment de sa fille aînée qui, je le rappelle s’est
suicidée. Et enfin on pleure devant la tristesse de Jane Birkin quand elle a
pris la décision de quitter Serge Gainsbourg. On sent en elle un éternel regret
tout en sachant qu’elle devait le quitter. A découvrir !
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