« Recherche
professeur au bout du monde". Lorsqu'elle voit passer cette annonce pour
un poste d'enseignant dans le minuscule village de Skálar, Una, qui ne parvient
pas à trouver un emploi stable à Reykjavík, croit saisir une chance d'échapper
à la morosité de son quotidien. Mais une fois sur place, la jeune femme se rend
compte que rien dans sa vie passée ne l'a préparée à ce changement radical.
Skálar n'est pas seulement l'un des villages les plus isolés d'Islande, il ne
compte que dix habitants.
Les seuls élèves dont Una a la charge sont deux
petites filles de sept et neuf ans. Les villageois sont hostiles. Le temps
maussade. Et, depuis la chambre grinçante du grenier de la vieille maison où
elle vit, Una est convaincue d'entendre le son fantomatique d'une berceuse.
Est-elle en train de perdre la tête ? Quand survient un événement terrifiant :
juste avant noël, une jeune fille du village est retrouvée assassinée.
Il ne reste désormais plus que neuf habitants.
Parmi lesquels, fatalement, le meurtrier.
Commentaire:
Je remercie
tout d’abord les Editions La Martinière et Netgalley pour m’avoir permis de
lire ce roman, à l’ambiance angoissante et qui m’a fait passer un bon moment de
lecture.
Je ne
connaissais pas cet auteur mais quand j’ai lu le résumé, je me suis laissé
tenter même si celui-ci est légèrement trompeur, en ce qui concerne un
meurtrier qui sévirait dans le village. J’ai trouvé que c’était plus un roman d’ambiance.
Quand Una accepte ce poste d’enseignante dans ce bourg au bout du bout de l’Islande,
où ne vivent plus que dix habitants, elle ne prend pas conscience qu’elle va se
retrouver isolée dans un univers battu par le vent et où la nuit est quasiment
constante. Et même si, à son arrivée, elle est accueillie par une jeune femme
Skalar, qui lui permet de rester chez elle, les autres habitants sont énigmatiques,
secrets pour ne pas dire inquiétants. Et, cerise sur le gâteau, la nuit Una
entend une comptine, le son d’un piano et la présence d’une petite fille morte
en 1927.
Le rythme du
livre est lent, on se demande où l’auteur veut nous entraîner ; vers cette
histoire de fantôme ou vers la mort mystérieuse d’une élève d’Una ? On a l’impression
d’être dans le noir comme Una à se demander si elle ne devient pas folle, à
regarder ces habitants qui, soudain, deviennent menaçants et semblent obnubiler
par l’idée que rien de l’extérieur ne doit venir troubler leur vie. Ce sont ces
aspects du roman qui m’ont plu. Je vous le recommande.
Challenge Multi défis 2022
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