Fille-mère, Angleterre, maltraitance, meurtres...
Des lettres
bouleversantes.
Une jeune femme enfermée.
Un mystère à résoudre.
1956. Ivy Jenkins s’apprête à donner naissance à son premier enfant. Mais la société puritaine britannique des années 1950 ne lui permettra pas de profiter de ce bonheur. Abandonnée par son amant, répudiée par sa famille, elle est internée de force à St. Margaret, un couvent pour mères célibataires. Très rapidement, l’institution la sépare de son bébé. 2017. Samantha Harper, une jeune journaliste, tombe sur des lettres déchirantes qui révèlent les terribles conditions de détention d’Ivy Jenkins à St. Margaret. Au fil de ses recherches, elle découvre une série de morts suspectes. Alors que le couvent est sur le point d’être démoli, il ne lui reste plus que quelques heures pour faire éclater la vérité. Avant qu’elle ne soit ensevelie à jamais...
Une jeune femme enfermée.
Un mystère à résoudre.
1956. Ivy Jenkins s’apprête à donner naissance à son premier enfant. Mais la société puritaine britannique des années 1950 ne lui permettra pas de profiter de ce bonheur. Abandonnée par son amant, répudiée par sa famille, elle est internée de force à St. Margaret, un couvent pour mères célibataires. Très rapidement, l’institution la sépare de son bébé. 2017. Samantha Harper, une jeune journaliste, tombe sur des lettres déchirantes qui révèlent les terribles conditions de détention d’Ivy Jenkins à St. Margaret. Au fil de ses recherches, elle découvre une série de morts suspectes. Alors que le couvent est sur le point d’être démoli, il ne lui reste plus que quelques heures pour faire éclater la vérité. Avant qu’elle ne soit ensevelie à jamais...
Commentaire :
Vous
souvenez-vous du film magnifique de Peter Mullan « The Magdalene sisters »,
sorti en 2001 ? Le réalisateur s’était intéressé au sort de ces jeunes
filles rejetées par leurs familles pour avoir fauté (enfin la définition du mot
faute étant très large, une jeune fille violée étant considérée comme fautive…)
et qu’on avait envoyé dans ces institutions dites charitables, tenues par des sœurs
que n’étouffait pas la charité chrétienne, et qui les maintenait dans une forme
d’esclavage en les faisant travailler toute la journée. Ici régnaient l’intolérance,
la méchanceté voire la cruauté. Elles ne pouvaient en sortir que si un homme
(père, mari ou frère) venait les chercher. Le roman d’Emily Gunnis évoque ces
mêmes institutions en Angleterre, dans le Sussex.
On est très
vite happé par cette histoire, par le sort de malheureuses condamnées à vivre
sous la férule de religieuses étriquées persuadées d’agir pour le bien de ces
pécheresses, et ce, avec la complicité hypocrite de la société. L’auteure s’intéresse
plus particulièrement à l’enquête que mène Sam mais les quelques lettres d’Ivy
qui parsèment le roman, permettent de découvrir l’univers des endroits
épouvantables. Pour information, les derniers « Magdalen laundries »
en Irlande ont fermé seulement en 1996...
Challenge
Multi-défis 2020
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